La fabrication de tôles métalliques à Oran pour l’industrie automobile avant la fin 2024
Passant d’un pays importateur à un producteur. Le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, M. Ali Aoun, a annoncé ce jeudi l’existence d’un projet en cours d’étude pour la fabrication de tôles métalliques à Oran et ce avant la fin 2024 pour l’industrie automobile.
Pour répondre à cette demande, le complexe sidérurgique d’Oran prévoit de commencer la production de ces plaques métalliques d’ici la fin de 2024. Cette initiative montre l’engagement du gouvernement algérien à développer ses capacités de production sidérurgique, en mettant l’accent sur des produits de haute valeur ajoutée, spécialement pour l’industrie automobile. Cette stratégie permettra de réduire la dépendance du pays aux importations tout en renforçant les capacités des fabricants automobiles locaux.
La fabrication de tôles métalliques à Oran est un projet de grandes envergures
En soutenant l’industrie sidérurgique, le gouvernement contribue également au développement économique global de l’Algérie et favorise une meilleure intégration de la production locale dans les chaînes de valeur industrielles nationales et internationales.
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, M. Ali Aoun, a souligné l’importance des efforts entrepris par le gouvernement pour soutenir le complexe sidérurgique « Sider El Hadjar », qui reste un leader national dans la production d’acier. Cet accompagnement vise à redonner à cette structure, sa position au sein du secteur industriel national et à contribuer à la croissance économique du pays. Pour atteindre ces objectifs, un plan de développement est en cours, axé sur l’accroissement des capacités de production, la diversification des produits sidérurgiques à haute valeur ajoutée, et l’amélioration de leur qualité. Le ministre considère ce plan crucial pour suivre les évolutions technologiques et énergétiques actuelles.
De plus, il a rappelé l’inauguration récente du projet de la mine de zinc et de plomb de Tala-Hamza, située dans la région de Béjaïa. Cette mine renferme des réserves exploitables évaluées à 34 millions de tonnes, et devrait stimuler le développement de ce secteur. Concernant l’industrie sidérurgique, l’Algérie a récemment réussi à passer d’un importateur à un exportateur, même si certains types de produits restent nécessaires, comme les plaques métalliques utilisées dans l’industrie automobile. À cet égard, M. Ali Aoun a annoncé que le complexe d’Oran produirait ces plaques d’ici la fin de l’année 2024.
En réponse à une autre question sur la zone d’activités d’El Meneaâ, il a précisé que son réaménagement relève de la responsabilité des autorités locales, notamment de la municipalité.
En développant ces industries, l’Algérie crée des opportunités pour une croissance économique durable, une création d’emplois et un développement technologique. De plus, en investissant dans la transformation locale des matières premières, le pays ajoute une valeur significative à ses exportations, renforçant ainsi sa position dans les chaînes de valeur mondiales.
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