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Grève des contrôleurs aériens en France entrainera une forte perturbation ce jeudi

L’échec des négociations pour éviter la grève des contrôleurs aériens en France, annoncé ce lundi par leur principal syndicat, indiquant que les tensions persistent entre les syndicats et les autorités concernant les mesures d’accompagnement de la réforme du secteur, notamment les hausses de salaire réclamées.

La perspective d’une « mobilisation record » le 25 avril souligne l’ampleur de la protestation prévue, avec de nombreuses annulations de vols anticipées. Les passagers doivent donc se préparer à d’importantes perturbations, avec jusqu’à plus de 70 % des vols potentiellement touchés dans certains aéroports. Cela aura un impact significatif sur les déplacements des voyageurs et sur l’ensemble du trafic aérien en France et peut-être même au-delà.

Une négociation a été entamée au sujet de la grève des contrôleurs aériens en France

La grève des contrôleurs aériens en France dont la négociation a été entamée il y a quinze mois, vise à refondre l’organisation du contrôle aérien pour répondre aux défis de l’augmentation prévue du trafic aérien et de la modernisation du secteur. La réduction du nombre de centres de contrôle d’approche et le désengagement de certains aérodromes font partie des mesures envisagées pour accroître la productivité.

Outre les questions d’organisation du travail et de formation, les revendications syndicales portent également sur les rémunérations des contrôleurs aériens. Le syndicat SNCTA réclame une hausse significative des salaires, une augmentation de 25 % étalée sur les années 2023-2027. Mettant en avant des disparités avec les rémunérations de leurs homologues européens. L’objectif de cette demande d’augmentation des rémunérations sur plusieurs années est de garantir une compensation pour les contrôleurs tout en permettant à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) de maintenir ses investissements.

Cependant, la grève prévue pour le 25 avril indique que les discussions n’ont pas encore abouti à un accord satisfaisant. La DGAC a souligné la possibilité de discussions jusqu’à ce mardi midi, date limite pour déclarer sa participation à la grève, mais n’a pas souhaité commenter davantage le fond des négociations. En outre, une « trêve olympique » a été actée en septembre 2023, s’engageant à ne pas faire grève pour des raisons salariales jusqu’à la fin des Jeux olympiques et paralympiques qui se dérouleront respectivement du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre. Les voyageurs et les compagnies aériennes doivent donc se préparer à d’importantes perturbations dans les jours à venir,

Des retards majeurs et des annulations de vols dans certains aéroports, plus de 70 % des vols pourraient être touchés par ces perturbations, ce qui aura un impact significatif sur les déplacements, notamment en cette période de vacances scolaires de printemps.

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